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Par ecoutelunivers le 15 Février 2012 à 23:00
Qu'est ce que le neurofeedback ( ou biofeedback EEG) ?
Le neurofeedback est une technologie qui a vu le jour dans les années soixante aux Etats-Unis. En voici une rapide présentation (très simplifiée) :
En posant des capteurs sur la tête, il est possible de lire les signaux électriques émis par le cerveau. Ces signaux sont caractéristiques de l'état mental dans lequel on se trouve. Par exemple en état de relaxation les yeux fermés, la fréquence dominante des signaux émis par le cerveau sera généralement entre 8 et 13 Hz (signaux « alpha »).
Si l'on informe le cerveau de la dynamique des signaux qu'il émet, il peut apprendre à les corriger spontanément (grâce à un logiciel très sophistiqué) et ainsi parvenir à émettre des signaux stables et équilibrés, adaptés aux besoins du moment.
Cela peut aider à retrouver un fonctionnement harmonieux et optimum et rendre ainsi la vie beaucoup plus agréable.
Il n'est pas nécessaire d'avoir des problèmes neurologiques, psychologiques, ou psychosomatiques pour bénéficier du neurofeedback même si plus l'aspect fonctionnel de ces problèmes est prononcé, plus les résultats pourront être convaincants.
Chaque fois que le cerveau est impliqué dans un problème fonctionnel, le neurofeedback peut aider à y remédier car il constitue un entraînement à produire et à maintenir la « Réponse de relaxation » étudiée par le Dr Herbert Benson et son équipe à l'Ecole Médicale de Harvard.
Voici une liste non limitative des problèmes dont traite couramment la littérature américaine sur le neurofeedback et auquel chacun de nous peut être confronté directement ou indirectement : anxiété et stress, spasmophilie, dépression, phobie, migraine, insomnie, traumatisme psychologique, irritabilité, agressivité, douleur chronique, fatigue chronique, perte de mémoire, tics, déficit d'attention et hyperactivité (TDA/H), trouble obsessionnel compulsif (TOC), épilepsie, alcoolisme, toxicomanie, allergie et asthme, anorexie et boulimie, bégaiement, bruxisme, acouphènes, trichotillomanie, syndrôme d'Asperger, schizophrénie, etc...
On peut aussi parler du neurofeedback en termes positifs en disant qu'il peut aider à améliorer l'attention, la capacité de concentration, la mémoire, le quotient intellectuel (les processus de réflexion devenant plus fluides), la créativité, l'intuition, le « potentiel spirituel », etc...
C'est pourquoi le neurofeedback est utilisé pour l'entraînement des professionnels de haut niveau (artistes, sportifs, cadres d'entreprise...) ou pour la méditation. Certains viennent aussi au neurofeedback pour développer leur capacité au rêve lucide ou à l'OBE... Il s'agit donc d'une technique de développement personnel par une saine gymnastique du cerveau.
Les premiers effets bénéfiques apparaissent souvent après 5 ou 6 séances et il est souhaitable de poursuivre l'entraînement durant 10 à 30 séances selon les objectifs que l'on s'est fixé. Les praticiens utilisant cet équipement aux Etats-Unis et en Europe rapportent un taux de satisfaction de 80%.
Le coût d'une séance d'une heure est de 60 à 100 € sur le territoire français.
Par le biais de l'association « Ecoute l'Univers », Frédéric praticien de neurofeedback propose des séances au prix de 50€ pour les membres adhérents, 60€ pour les non-adhérents (sur réservation).Le contacter au 06 85 73 85 61.
Les professionnels de la santé parlent du Neurofeedback.
« D'après mon expérience avec le neurofeedback et le trouble du déficit de l'attention, beaucoup d'enfants parviennent à améliorer leur capacité de lecture et à diminuer leur besoin médicamenteux*. Le neurofeedback aide aussi à réduire leur impulsivité et leur agressivité. C'est un outil performant en partie parce que le patient participe au traitement en prenant plus le contrôle de ses propres processus physiologiques. »
Daniel Amen, Neuroscientifique clinique, Psychologue pour enfant et adolescent.
« Pour les maladies chroniques telles que l'épilepsie, la dépression, l'hyperactivité, les troubles de l'alimentation, les blessures au cerveau et autres maux, c'est-à-dire le type de maladies contre lesquelles la médecine conventionnelle n'excelle guère, le neurofeedback est sous maints aspects plus utile que les médicaments, avec beaucoup moins d'effets secondaires. »
Jamie Deckoff-Jones, Médecin.
« Le neurofeedback est un de ces outils très accessibles, et c'est un bon outil. Comme tous les outils, il ne marche pas pour tout le monde mais il est bénéfique à la plupart des gens. Il accélère la disparition des symptômes et le développement d'une saine autorégulation, c'est-à-dire qu'il aide le corps du patient à s'auto-ajuster. »
Thomas Brod, Psychiatre.
A la suite d'une étude d'une année portant sur 100 enfants atteints de troubles du déficit de l'attention (TDA) :
« Tous ceux qui ont suivi des séances de neurofeedback ont pu réduire leur posologie au moins de moitié* tout en conservant les bénéfices de leur traitement. Et Environ 40% ont pu cesser de prendre leurs médicaments*.
Vincent J. Monastra, Docteur, Directeur de clinique.
« En 38 ans de pratique, je n'ai jamais vu aucun traitement qui parvienne à produire les résultats obtenus par le neurofeedback... J'ai vu des résultats atteints en quelques jours ou quelques semaines qui prenaient auparavant des mois ou des années en utilisant les meilleurs techniques disponibles. »
Jack Woodward, Psychiatre.
« Le neurofeedback améliore l'épilepsie, la dépression, le manque de confiance en soi ou les blessures à la tête congénitales et la 'folie' qui les accompagne souvent... Les patients rapportent qu'ils dorment mieux et se sentent mieux, ils n'ont plus de crises, il se contrôlent mieux et sont plus performants. C'est efficace pour les blessures à la tête. C'est efficace pour les maladies neurologiques chroniques sans blessure mais avec dysfonctionnement cérébral. Nous avons eu de bons résultats avec la sclérose multiple, l'encéphalopathie toxique (un empoisonnement chimique dégradant le fonctionnement neurologique par exemple), avec les douleurs chroniques, les migraines et la fibromyalgie. »
Jonathan Walker, Neurologue.
« Mon expérience habituelle est que quel que soit le traitement psycho actif, on peut s'attendre à ce que le client puisse réduire la posologie d'au moins 50%* tout en en retirant un meilleur effet et plus de bien être. Si le neurofeedback est pratiqué suffisamment longtemps et au moins deux fois par semaine, il arrive souvent que les clients n'aient plus besoin de leur traitement*.
Steve Ebright, Neuropsychologue.
« Dans l'ensemble, les résultats [de la recherche pour le traitement d'enfants atteints du trouble du déficit de l'attention et hyperactivité – TDA/H] préconisent l'utilisation de traitements multimodaux comprenant des médicaments, une assistance psychologique des parents/de l'école, et le neurofeedback pour le contrôle à long terme du TDA/H. Le neurofeedback en particulier fournit un effet durable même en l'absence de traitement médicamenteux stimulant... Les parents intéressés par un traitement qui ne soit ni médicamenteux ni psychologique peuvent poursuivre l'utilisation de thérapies complémentaires et alternatives. La thérapie la plus prometteuse selon les essais cliniques récents se révèle être celle du neurofeedback. »
Katie Campbell Daley, Docteur à l'hôpital pour enfants de Boston et à l'Ecole Médicale de Harvard.
« Le neurofeedback répond aux critères de l'Académie Américaine de Psychiatrie des Enfants et des Adolescents comme recommandation clinique pour le traitement du trouble du déficit de l'attention et hyperactivité (TDA/H), de l'épilepsie, de l'anxiété (Trouble Obsessionnel Compulsif – TOC, syndrome de Stress Post-Traumatique, phobies), de la dépression, des difficultés de lecture, et de la dépendance à l'alcool ou aux drogues. Cela suggère que le neurofeedback devrait être envisagé par les cliniciens comme méthode d'intervention pour ces troubles. »
Les rédacteurs de la revue Child and Adolescent Psychiatric Clinics of North America.
« La littérature scientifique […] suggère que le neurofeedback devrait jouer un rôle majeur dans de nombreux domaines difficiles. A mon avis, si n'importe quel médicament avait fait la preuve d'une efficacité aussi étendue, il serait universellement accepté et largement utilisé... C'est un domaine à prendre au sérieux par tous. »
Franck H. Duffy, Neurologue, Professeur à l'Ecole de Médecine de Harvard,
Directeur du département d'imagerie cérébrale de l'hôpital pour enfants de Boston.
« Puisque pratiquement tout le monde à la capacité d'apprendre, la plupart des gens bénéficient du neurofeedback à leur mesure. La plupart des études montrent que 70 à 80% des patients font d'énormes progrès. Lors de ces études, tous sont traités de la même façon. Du fait que les difficultés cérébrales de chacun sont différentes, nous avons un avantage en situation clinique car nous pouvons adapter le traitement aux besoins de la personne. Cela assure habituellement un meilleur taux de réussite. »
Lilian Marcus, Docteur.
« Nous avons réalisé des études décisives indiquant en fin de compte que le neurofeedback fonctionne de façon importante. Le neurofeedback est encore considéré comme une médecine alternative, mais certaines personnes refusent totalement la médecine conventionnelle. Un très grand nombre de gens a vraiment hâte d'utiliser cette méthode. »
Eran Zaidel, Professeur de neuroscience comportementale et cognitive
à l'Institut de Recherche sur le Cerveau de l'Université de Los Angeles.
* Toujours en accord avec le médecin traitant.
Remarque sémantique : les professions médicales ci-dessus qui pratiquent le neurofeedback parlent de traitement et de patient bien que le neurofeedback ne soit pas en soi un traitement médical.
Renan Baraquin n'étant pas médecin, il utilise les termes d'exercice ou d'entraînement et programme une série de séances en accord avec le médecin traitant.
« Le neurofeedback est l'avenir des sports de compétition. Cela m'a aidé à me concentrer et à rester détendu malgré la pression. »
Richard Faulds, médaille d'Or aux jeux olympiques de Sydney (2000).
« Plusieurs athlètes ne jurent que par [le neurofeedback] et disent que cela améliore leur performance. Parmi eux, la championne de tennis Mary Pierce et le skieur médaille d'or olympique Hermann Maier, sans parler des divers joueurs de l'équipe de football italienne vainqueur de la coupe du monde 2006. Le but du neurofeedback qui devient de plus en plus populaire pour les professionnels comme pour les amateurs est d'entraîner le cerveau de telle sorte qu'un athlète puisse rester concentré en compétition. »
D.T. Max, Journaliste à Men's Vogue.
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